- 2250 habitants ; 100 feux au bourg ; 1000 communiants dont 450 hommes ; 7000 communions annuelles
- 2582 hectares ; altitude : de 55m à 180m
- Chef-lieu de canton à 24km de Ribérac et 25km de Périgueux.
- Revenus de la commune en 1884 : 167,66 x 37.
- Revenus de la fabrique en 1881 : 2280 (ord. 1500)
- Revenus du bureau de bienfaisance en 1884 : 174
- Sol : crétacé supérieur. Carrière. Mollasse. Tuilerie. Alluvions.
Cette commune est arrosée par la rivière de l’Isle rendue navigable en 1835. Le premier bateau arrivé de Libourne à Neuvic y a chargé du merrain le 21 mars de cette même année. Il y a deux ruisseaux : celui du Vern qui vient de Cendrieux, faisant mouvoir plusieurs moulins et celui du Salembre qui sort de la vallée de St Aquilin et de Chantérac. Les sources sont nombreuses dans cette commune : l’eau jaillit principalement aux lieux où les rochers ont été coupés à pic, comme sur la route de Périgueux à Bordeaux à la fontaine du Déroc et dans les charmilles du château de Neuvic où il existe une fontaine qui pétrifie. Près du cimetière est la fontaine St Pey où l’on portait autrefois les enfants malades le jour de la St Pierre es liens. Il y avait, dit-on, dans le voisinage de cette fontaine une chapelle dédiée à St Martin. Le sol en général est léger et mélangé d’humus végétal et de sable quartzeux au-dessous duquel s’étend un lit de cailloux roulés qui recouvre des bancs de calcaire horizontal stratifié. La plus grande partie des habitants se compose de petits propriétaires et de métayers adonnés à l’agriculture et au soin des bestiaux. Il y a à Neuvic un marché le vendredi et des foires le 3e vendredi de janvier, le vendredi après Pâques et le 16 août, jour de la St Roch.
L’air est très sain, la population est bonne et religieuse. Un pont construit sur l’Isle en 1876 ( ?) relie Neuvic à la gare située à 1 km environ.
Origines :
La tradition locale place au village de Théorat l’ancien bourg de Neuvic. « Ce nom, dit Mr de Gourgues, a fait penser que Neuvic (Novus Vicus) a remplacé une ancienne paroisse qui était près de Puy de Pont et qui dans la vie de St Astier par le P. Dupuy est appelée Sanctus Petrus de Arce. Cette translation remonterait aux incursions des Normands sans doute, car au XIe siècle Neuvic avait déjà le titre d’archiprêtré qu’il perdit plus tard au profit de Villamblard » (Dict. topographique). Neuvic était aussi un des 7 archidiaconés du diocèse de Périgueux (Pouillé antérieur à 1322).
« Archipresbyt. Novicensis » 1090 (Lespine)
« Sanctus Petrus de Novo Vico » 1099 (don au Chapitre de St Astier)
« Neuvic » 1203 (Cens dû au seigneur de Taillefer)
« Decl. de Novo Vico » (P. XIIIe siècle)
« Cap. de Novo Vico » (XIIIe siècle, rôle de la taxe payée au Roi, arch. de Pau)
« Cap. de Novo Vico » (P.1382)
« Cure de Neufvy et de Valeureux, coll. le Chap. de St Astier » (P. 1516-1538)
« Eccl. de Novo Vico ad. coll. capituli St Astier » (P.1556)
« la cure de Neufvic et Valeureux » (P.1711-1713)
« St Pierre de Neuvic » (P.1780)
« Neufvic » (1760 acte notarié)
« St Pierre de Neuvic » (actes paroissiaux de 1668 et suivants aux archives de la Dordogne), etc.
Neuvic était autrefois un repaire noble qui dépendait au XIVe siècle de la chatellenie de Grignols ; il fut détaché en 1520 et érigé depuis en marquisat, ayant haute justice sur Neuvic (A ??? de Guy. Voy. dict. de G.)
Titulaires et patrons : St Pierre et St Paul, 29 juin
Eglise :
L’église, primitivement romane a été transformée en église gothique. Elle a été bien réparée et agrandie. Elle mesure 48m sur 19m62; ses voûtes à nervures compliquées et ses contreforts sont du XVIe s., son sanctuaire est neuf et très bien. La chapelle de gauche, dédiée à la Vierge est gothique, celle de droite, dédiée à St Joseph est romane. 3 portes, 8 croisées. Vitraux de la Vierge et de Ste Anne. Tableaux : le Christ en Croix ; ND de Pitié ; la Vierge ; St François de Sales et les religieuses de la Visitation (ancien et bien). Statues de la Vierge et de St Joseph. Magnifique autel en pierre sculptée. On y voit représentés : Jésus bénissant les petits enfants, St Pierre et St paul, St Jean donnant la communion à la Ste Vierge. Cet autel est un don de Melle de Mellet et a coûté 4000f ( ?). Deux sacristies à l’est et au midi avec porte et cheminée. Beau vestiaire.
Le clocher a sa flèche flanquée de tourelles et s’élève, croix comprise, à 55 mètres.
Je me plais à reproduire ici les poétiques et pieuses réflexions de M. le Chanoine René à l’occasion du clocher de Neuvic.
« Le clocher occupe une grande place dans l’histoire civile et religieuse des paroisses…c’est le géant du lieu, dont la voix forte et harmonieuse retentit à tous les points de l’horizon, qui soulève et porte en haut, jusqu’au ciel, nos pensées, nos besoins, nos supplications…il est par sa taille élancée, le plus bel ornement des villes et des bourgs qui, sans lui, n’offriraient que l’aspect de la monotonie… Sa flèche symbolique semble provoquer le cœur de Dieu à répandre sur la terre l’abondance de ses miséricordieuses tendresses… C’est le héraut de Dieu chargé de proclamer ses ordonnances, de rappeler ses volontés souveraines… C’est l’ami constant de toutes les familles, toujours en communion avec elles, dans les joies comme dans les douleurs… A l’apparition d’un nouveau né, devenu par le baptême enfant de Dieu et son héritier, il résonne en joyeux carillons… il a des vibrations graves et majestueuses pour célébrer les solennités de la religion, le culte et le repos du dimanche, les fêtes de la première communion, du mariage et de la patrie…Il s’apitoye sur les agonisants qui ont besoin du viatique… il pleure sur les morts que l’on porte au dortoir commun… Et, fut-on étranger, exilé, tout seul dans un lieu, le clocher se charge de conduite le deuil, au défaut des parents et des amis qui sont restés au loin… son service qui embrasse toute la vie, se prolonge longtemps encore après les funérailles et il empêche que les défunts soient oubliés dans les anniversaires… Des dangers pressants viennent-ils à se montrer, l’eau le feu, les ennemeis de la patrie, le clocher sonne l’alarme, appelle les secours, crie aux armes, à coups redoublés…Il est secourable et miséricordieux…Il devient, au besoin, sentinelle et vaillant guerrier… Quels services il rend au village !…Il mesure le temps, favorise le travail régulier, l’assistance au catéchisme et à l’école, protège le travailleur contre les exigences et les injustices de la cupidité… Que d’idées, que de relations, que d’émotions il fait naître, il entretient !… Sa voix adoucit les souffrances dans les veilles , calme et console dans les ennuis et les tristesses… Elle va jusqu’aux oreilles des sourds qui, par elle, sont encore en relation avec les choses de la vie présente… Elle excite de salutaires remords… arrête les pensées criminelles. Honneur au clocher… qui aura bien son culte, aimera sa religion, sa paroisse, le lieu de ses morts, le sol et la maison de ses pères, les fêtes anniversaires de famille, tout ce qui rapproche, ce qui unit, tout ce qui fait le bonheur d’ici-bas…Le culte du clocher empêchera l’absentéisme, ce fléau des temps modernes qui rend les familles inconstantes au détriment de leur santé, de leurs fortunes, de leurs principes, ce qui prive les paroisses du patronage efficace de leurs notables et les laisse orphelins…Il sert de phare, de drapeau, d’ombrage ; enfin il est placé, ici-bas, comme une échelle symbolique pour monter plus haut que lui dans l’éternelle paroisse du paradis. »
Deux cloches, l’une du XVIIe s. pesant 1400 livres, l’autre du XIXe s. pesant environ 2200 livres. Cette dernière porte l’inscription suivante : « Paroisse de Neuvic sur l’Isle. Laudate Dominum in cimbalis benesonantibus . Ps 150 . Je m’appelle Charlotte. Ma marraine a été Mme la comtesse Charlotte de Fayolles comtesse de Mellet. Mon parrain Mr Oscar Bardy de Fourtou, député, ancien ministre. S.S. Pie IX pape. Mgr Dabert, évêque de Périgueux . Tardit curé-doyen de Neuvic. Conseil de fabrique MM. G. Bosvielmaire, Bornet-Léger président, F. Deffarges, Alban Lanove trésor. Gabriel Bosviel secrét. J. Bordier 18 janvier 1878 – A. Vauthier fondeur à St Emilion ».
Cimetière à 200 mètres.
Presbytère à 25 mètres de l’église. 9 pièces avec dépendances de 25 à 30 ares. Citons M. René : « Le presbytère est le deuxième temple de la paroisse, la maison de la prière, l’asile de la science et comme le jardin des vertus chrétiennes et sacerdotales. C’est la maison du père de famille, la maison commune où se traitent, à chaque instant, les intérêts des vivants et des morts, où les orphelins, les veuves, les pauvres, les malades, les affligés, les frères divisés, les étrangers et tous les malheureux trouveront toujours un médiateur, un conseiller, un père et un ami. »
Neuvic possède deux magnifiques écoles : celle des garçons tenue par les frères maristes et fondée par Mme de Mellet ; celle des filles dirigée par Mlle Labaysse, que tout le monde proclame l’institutrice modèle. Il y aura bientôt un hospice, une maison des pauvres, due à la générosité des frères Pouget, et où le nom de Bosviel ne sera jamais oublié.
Confréries : Scapulaire, Sacré-Cœur, Rosaire vivant, Enfants de Marie.
6 mendiants, un grand nombre d’enfants assistés, 4 sourds-muets, 4 aveugles.
10 cabarets, 4 cafés.
Fondation d’un service pour les frères Pouget.
Du château de Neuvic coulent sans cesse et par mille canaux divers des libéralités pour toutes les bonnes œuvres.
Bulletin de la SHAP, article de M.le Baron de Verneih, T XIII p. 230 et suiv. : château de Neuvic.
« Dans la collection de vieux manoirs périgourdins que nous augmentons chaque jour, sans avoir la prétention de la rendre jamais complète tant la mine est inépuisable, Neuvic mérite, par l’originalité de son plan, son importance, les souvenirs historiques qui s’y rattachent, une place tout-à-fait à part. Contrairement à la mode suivie généralement dans notre pays aux XVe et XVIe siècles, il n’a pas de tours rondes ou octogonales et ne ressemble pas du tout à la plupart de ses contemporains… Il se compose de deux grands corps de logis à quatre étages, coiffés de hautes charpentes en tiers-point et couronnés d’une guirlande de mâchicoulis interrompue par des lucarnes à pignons aigus et à crochets. Le principal corps de logis longe la rive de l’Isle et n’en est séparé que par une terrasse étroite au pied de laquelle passe le chemin de hallage. L’autre, un peu moins long, se soude au premier en retour d’équerre et s’élève perpendiculairement à la rivière. A la rencontre des deux ailes, un pavillon carré pour l’escalier et aux extrémités des tourelles sveltes en encorbellement rompent le ligne monotone des toitures et donnent un cachet tout particulier d’élégance à la construction, peu riche d’ailleurs en ornementation sculptée.
Neuvic, en effet, tout en étant de la bonne époque de la Renaissance (1520-1530), a plutôt les caractères architecturaux de la fin du XVe siècle que ceux du temps de François 1er… Le pavillon à trois pans qui dresse sa toiture indépendante au milieu de la principale façade est très postérieur au reste de la construction, il fut élevé au XVIIIe siècle et dans le goût de ce temps là, uniquement pour les agréments des châtelains de Neuvic…
La notice du général de Mellet nous apprend qu’avant 1520, un autre château existait sur les bords de l’Isle, mais à 5 ou 600 mètres en amont : « le vieux château fut démoli pour construire celui-ci ; ce dernier a conservé jusqu’à cette heure sa double muraille de mâchicoulis et ses tourelles ; on a détruit sa double enceinte fortifiée et ses fossés en partie comblés. Il a soutenu plusieurs sièges. Le roi Henri de Navarre et Sully y sont venus plusieurs fois. Jusqu’à la Révolution de 1789 et à la confiscation qui en fut la suite, il y avait au château de Neuvic une chambre appelée la chambre de Henri IV, et la pièce qui précède était désignée sous le nom de salle des gardes. Le lit, environné d’une balustrade et les meubles de cet appartement étaient, disait-on, ceux du temps de Henri IV.
En 1587, peu de jours après la bataille de Coutras, le roi de Navarre quitta son armée et en laissa le commandement au prince de Condé et, sous ses ordres, au vicomte de Turenne ; celui-ci se porta d’abord sur Ste Foy, puis soumit les places et châteaux entre la Dordogne et l’Isle ; il occupa Grignols, Saint Astier et Neuvic. Il vint de sa personne s’établir à Neuvic et data de ce château les sauve-gardes qu’il accorda… »
« Dans l’origine, la terre de Neuvic faisait partie du comté de Grignols qui, dès le XIe siècle appartenait à la famille des Talleyrand-Périgord… »
« La généalogie des Fayolle, œuvre consciencieuse de l’abbé de Lespine, publiée dans le nobiliaire de St Allais, va nous apprendre maintenant comment ils devinrent seigneurs de Neuvic et comment cette terre, dont l’un d’eux venait de construire le château passa à MM de Mellet qui l’ont possédée jusqu’à nos jours.
Annet, nommé aussi Agnet de Fayolle, chevalier, seigneur de Douet, l’Enclave, etc, devint seigneur de Neuvic par suite d’un échange fait le 11 novembre 1520, avec messire François de Talleyrand, seigneur de Grignols et prince de Chalais, auquel il céda la terre de Douet en Saintonge, pour celle de Neuvic, composée de deux paroisses, Neuvic et Vallereuil, qui fut alors démembrée de la châtellenie de Grignols…
De sa femme Charlotte d’Abzac de La Douze, Annet de Fayolle n’eut pas d’enfants. Par son testament, daté de 1532, il laissa la jouissance de ses biens à sa veuve et la propriété à son neveu, Jean de Mellet, fils de sa sœur, à condition de porter les noms et armes de Fayolle, condition à laquelle se sont toujours conformés les descendants de Jean de Mellet. Les chiffres entrelacés d’Annet de Fayolle et de sa sœur Catherine se voient encore, sculptés sur un des murs du château et prouvent bien, s’il était possible de conserver des doutes à cet égard, que c’est Annet qui le fit construire. Il vivait encore en 1543. La la généalogie de St Allais ne donne pas la date de sa mort. »
La famille de Mellet, dont les armes sont « d’argent à ruches à miel d’azur » est originaire du lieu de Mellet, dans l’ancienne paroisse de Bersat qu’a remplacé la paroisse de Beauregard de Terrasson. Son nom est cité dans les galeries des croisades du musée de Versailles. Elle cessa d’habiter la terre de Mellet vers 1494 pour aller se fixer au château de St Pardoux de Dronne qu’elle venait d’acquérir par héritage. Après 1543 un nouvel héritage décida encore cette famille à quitter le château de St Pardoux pour habiter celui de Neuvic. Une partie de cette famille était protestante et attachée à la cour du roi de Navarre… » (extrait de la notice sur le château de Neuvic, par le général comte de Mellet, citée par M. le baron de Verneilh).
Il y a dans le château de Neuvic une chapelle qui fut bénite en 1721 par messire de Taillefer, abbé de St Martin de Limoges. Sur la façade on remarque une très belle statue de Notre-Dame qu’on dit miraculeuse. A signaler à l’intérieur de la chapelle un Christ en ivoire encadré sur velours. Le chemin de croix en plastique est bien ; plusieurs tableaux dépassent l’ordinaire. Notons enfin que larampe de communion est celle qui formait la clôture du lit d’Henri IV, laquelle nous avons déjà mentionnée en parlant du château. (Voir aussi la notice du château de Neuvic dans la Guyenne monumentale 163) (Archives de la Dordogne R544 N° 21) Vente du 17 ventose an III, château de Neuvic et autres immeubles, proprité Fayolle émigré ; adjudicateur Meyrignac 107000 fr.
Le château de Frateaux dont il ne reste que des ruines et des souterrains a appartenu successivement aux Grimoard, Saint Chamans, de Bertin et de Mellet. Jean de Grimoard, écuyer, seigneur de Frateaux avait épousé le 17 février 1571 Françoise de Beaupoil de St Aulaire. Le château de Frateaux et sa chapelle, dédiée à Ste Marie Madeleine, sont mentionnés dans des documents fort anciens. On lit en effet : « Capella sancta Maria de Frausteus »1123 (Lespine 30 donation au chapitre de St Astier) ; Lespine t.52, cite la chapelle de Ste Madeleine de Frateaux (année 1627) ; « Fortalitium de Frausteus » 1264 (arch de la M. de Talleyrand) ; « Locus de Frastellis sive de Ripayria » 1343 (Lespine) ; « Fresteaulx, Frasteaux » 1690 (acte notarié). Ancien repaire noble. La chapelle de Frateaux était de style gothique et placée à côté de la tour carrée qui était au nord (RP Carles).
Archives de la Dordogne Q544 N°12 : Vente du 16 germinal an II. Le vieux château de Frateau, propriété Mellet émigré ; adjudicateur Millaret 5700 fr. Le même acquit un grand nombre d’autres lots.
Puy de Pont.
A Puy-de-Pont naquit St Astier, solitaire au Vie siècle. Il y avait là anciennement une ville avec un château qui furent détruits, dit-on, par Talbot au XVe siècle. Nous trouvons dans le dictionnaire de Gourgues, relativement à ce lieu les indications suivantes : « Tenguda de Puidepon »1203 (cens dû au seigneur de Taillefer) ; « Puey de Pons » 1471 (Dives I 69) ; « Fortalitium Podii de Ponte » XVIe siècle (Lespine) ; « il y a encore apparence de quatre portes »(Terr. De Lieu Dieu). Au-dessus du village de Puy de Pont il ya un camp retranché qui a conservé le nom de camp des anglais.
Chapelles.
A quatre ou cinq cents mètres est du bourg il y avait autrefois dédiée à St Sernin (St Saturnin) (sic) Elle est marquée dans Belleyme, mais il n’en reste plus de trace. Le RP Carles signale deux chapelles disparues : celle de Ste Radegonde et celle située à Planèze. Le dictionnaire de Gourgues mentionne ainsi ce lieu : »Aresus de Planeza » 1262 (Perig. MH. 9138 N°13). Citons enfin avec le RP Carles « la croix de Fer » et « la croix d’Olivet »
Fonds Lespine T77 page ???
1116 Charte par laquelle Guillaume évêque de Périgueux confirme au chapitre de St Astier la donation de l’église St Pierre de Neuvic en son entier faite précédemment au m^me chapitre par Guillaume de Montberon « Ego W. Dei gratia petragoricensium episcopus presentibus et futuris noum facere studui animae mea saluti etc… »
Archives nationales Fonds Lespine tXII p. 10 et 11 : « Petrus eps… dat rogatu et supplicatione nobilium virorum et de Bernard de Veirisus archidiacre de Neuvic à Elie Goeth l’archiprêtré de Neuvic. Honestavit etiam hoc donum idem Bernardies decem dans et faciens solides nominato Helia, annis quibus Novicences debentur paratae decem simul et afferens sub testimonio et reverentia dominorum eporum Guillelmi videlicet de Monteberulli et Rainadi piae recordationis.
Liste des maires
Reymondie Arnaud 1808
Bornet-Léger Cyprien 1815
Reymondie Arnaud 1828
Chapelou St Paul(sic) 1829
Chapelou ST Pey François 1831
Montillaud Guillaume 1831
Chapelou St Pey Fr. 1834
de Villesuzanne-Lagarde Fr. 1837
Cluzeau–Lanauve 1849
Maze 1852
Bornet-Léger 1853
de Villesuzanne 1856
Vidal 1871
Grelety–Bosviel 1874
Lapeyre 1879
Vidal 1880
Bosviel 1883
Les hameaux et le nombre de feux
Lieu-dit |
Localisation |
Nombre de feux |
Le Bourg |
|
100 |
Le château |
|
|
Labatut |
3 S |
3 |
Les Bertrands |
3.5 E |
4 |
Boisset |
3.5 SO |
1 |
Bigassou |
4.5 E |
|
Le Breuil |
3.5 SO |
12 |
Le But |
4 SO |
13 |
Le Caillou |
3 SO |
2 |
La Chabane |
4 SO |
2 |
Champroueix |
4 SE |
5 |
Cinq Ponts |
2 S |
20 |
Le Combalou |
2 SE |
1 |
La Combe |
3.5 S |
5 |
La Côte |
4 |
10 |
Les Coutis |
2.5 E |
|
Les Faures |
2.5 SE |
|
Fontcouverte |
3 SE |
5 |
Château de Frateau |
4.5 SO |
3 |
Frateau |
4.5 SO |
11 |
Le Gorret |
3 E |
4 |
Gimel |
1.5 SO |
9 |
La gare |
3 E |
4 |
Les Granges |
1.5 N |
8 |
Les Jeandilloux |
2.5 SO |
5 |
Les Jandys |
3.5 S |
2 |
Les Janetoux |
2.5 SO |
10 |
Les Janissoux |
3 E |
3 |
Jaubertie |
1.5 SE |
12 |
Les Léonardoux |
3 SO |
6 |
Leygonie |
2.5 SE |
5 |
Linseuil (haut et bas) |
4.5 SE |
9 |
Moulin de Neuvic |
1.5 NO |
3 |
Moulin du Bac |
1 N |
|
Moulin du Pont |
4 S |
2 |
Moulin de Villeverneil |
2.5 SE |
|
Le Mayne |
6 S |
7 |
Le Maine de Puyastier |
4 |
2 |
La Nauve |
3 E |
3 |
Le Pic |
4 SE |
5 |
Planèze |
2 N |
60 |
Ponteix |
3.5 S |
15 |
La Potence |
2 |
4 |
La Poutaque |
1 |
3 |
Puy de Pont |
2 NO |
25 |
Puyastier |
5 SO |
6 |
Le Reclaud |
1 |
3 |
Haut Reillac |
4 .5 E |
2 |
Régulie |
4.5 SE |
2 |
La Robertie (haute et basse) |
1 E |
10 |
La Rigaudie |
0.5 NO |
|
Les Roudiers |
3.5 SO |
4 |
Les Rouyoux |
4.5 E |
3 |
Le Seycat |
4 S |
3 |
St Sernin |
0.5 E |
|
Le Terme |
1.5 SO |
5 |
Petit Théorat |
1.5 SE |
35 |
Grand Théorat |
2 SE |
|
Tour de Grimoire |
3 SO |
|
Tuilerie |
1.5 NO |
|
Gde Veyssière |
2 SO |
17 |
Le Villageou |
0.5 SE |
2 |
Villeverneix |
3 SE |
40 |
Vincent |
3.5 SE |
6 |
Les Vivants |
3.5 SO |
3 |
Trucherie |
4.5 SO |
|
Magnou |
4 SO |
|
|
Note du transcripteur : la localisation est souvent erronée |
|
|
|
Transcription : Pierre Besse, d’après la version manuscrite de la SHAP
Reproduction libre en citant la source