Liste des maires
- Sandillon Godefroy Pierre 1808
- Sandillon Joseph Godefroy 1823
- Guichard Eymeric 1831
- Chalibat 1851
- Guichard 1876
- Maublanc Ferdinand 1882
Lieux-dits (distance, direction à partir du bourg et nombre de maisons)
- Le bourg 26maisons.
- Bonnaisine ½ N 4
- Boissonie 1 ½ S 30
- Bontemps 3 ½ NO
- Le Breuil ½ S
- Le Chalet 5 7
- Coutancias 3 ½ 8
- Faye 2 ½ S 25
- La Forêt 4 NO 4
- La Petite Faye 2 ½ NO 7
- La Grange 1 SO
- Janissoux 2 ½ SO
- Landrevie 2 ½ N
- Les Loubeaux 6 NO 9
- Le Maine 2 N
- Maine Mouly ½ NE 21
- Le Mas 1 ½ NO 4
- Moulin de Millot 2 5
- Moulin nde Tropy ½ NE
- Le Ponteix ½ NO 5
- La Renolphie 3 SO 6
- Ritoux 4 N
- Savoie ½ O
- Le Terme 1 N 5
- Grand Tallet 3 ½ O
- Petit Tallet 4 O
- Tonnaigre 2 SO
- Tuilières 2 SO
Beauronne et Faye : 800 habitants ; au bourg 26 feux ; 350 communiants dont 150 hommes ; 1924 hectares ; altitude 90 m -135 m ; à 8 km de Neuvic, 19 km de Ribérac, 34 km de Périgueux.
Revenus de la commune en 1884 : 44,47 x 48.
Revenus de la fabrique en 1881 : 318 (278 ord.)
Sol : crétacé supérieur, mollasse, tuileries, poteries, argile réfractaire.
Cette commune, partie en plaine, partie en côteaux, est arrosée par 3 ruisseaux : celui de la Beauronne qui lui a donné son nom, celui de la Tortue ou de Landrevie qui la sépare de St Jean d’Ataux et celui de la Boulvène qui sépare de St André de Double. Le sol est presque tout sablonneux, les bruyères en occupent la majeure partie comme pays de Double. Il y a quatre étangs peu considérables. Beauronne possède beaucoup de terres réfractaires avec lesquelles on fait d’excellentepoterie estimée de temps immémorial. Sous le bourg il y a un souterrain dans lequel on peut facilement pénétrer. On pense que c’est là que Villefumade fabriquait son argent ; on y voit même des espèces de chandeliers métallisés (renseignements fournis à la préfecture par un ancien maire).
L’air est très sain.
Extraits des doléances (1789)
« Les habitants du Tiers-Etat de la paroisse de la Double… remontrent très respectueusement que la paroisse de Beauronne située dans le païs le plus ingrat de la province, dans le fond de la Double, n’est susceptible de quelques modiques productions qu’au moyen de travaux les plus suivis, les plus durs et les plus pénibles ; la principale des productions de cette paroisse consiste en seigle, vin et huile de noix, mais cette faible ressource est souvent anéantie par la gelée… ».
Origines : « Eccl. De Beaurona » (P. XIIIe s.) ; « Cap de Beurona » (Pau, taxe, XIIIe s.) ; « Cap de Bbeaurona » (P. 1382) ; « Cure de Beauronne coll. L’Evêque » (P.151+-1538) ; « Eccl. De Beurona » (P.1556) ; « Ste Marie de Beauronne » (Registre paroissial de 1669 et suiv., archives de la Dordogne) ; « Ste Marie de Beauronne » (P. vers 1780).
Titulaire et patronne : N.D. de la Nativité, 8 septembre.
Statistiques de l’évêché
Il y a à Beauronne une église et un clocher de style roman très remarquable, restaurés dans le meilleur goût par M. Vauthier architecte. On remarque dans l’église d’anciennes arcatures et dans chacune des faces du clocher trois baies doublement superposées. Il ne manque à l’église que deux chapelles qui seraient d’un coût de cinq à six mille francs et rendraient service à la population dans les jours de fête. Tribune. Xx Croisées deux portes. Statues e la Vierge et de St Joseph. Sacristie au midi avec porte.
Cloche de 1200 livres. Cimetière à 400 mètres.
Les voûtes de l’église sont toutes en pierres de plein cintre raccordées par des arcades saillantes. Le clocher qui est très élevé est au-dessus du sanctuaire.
Le presbytère n’a pas été vendu à la Révolution. Il est à 50 mètres et se compose de 5 pièces et d’un jardin de 6 ares. Pas de casuel de blé.
Deux écoles : 70 garçons, 35 filles.
Confrérie du St Scapulaire
Bureau de bienfaisance
5 cabarets
Le village de Faye avait autrefois une église qui a disparu. Elle est comprise dans une nomenclature des paroisses du diocèse de 1780 : « Faye près Beauronne » (Etat du Périgord xxx bibliothèque nationale, extrait du dictionnaire universel).
Curés de Beauronne :
- Beyzeix, curé de 1669 à 1686
- Soussirat, prêtre religieux 1686
- Marot, curé de 1689 à 1712
- Fonpeyre, docteur en théologie, curé en 1789
- Chevalier-Fonpeyre 1803
- Sandilhou, 18011-1812
- Cabrol, 1814-1842
- Demereis, 1852-1875
- Labarrère, 1878-1885
- Fouillade, 1887-1889
Transcription : Pierre Besse, d’après la version manuscrite de la SHAP
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