iste des maires

  • Chastenet Jean 1808
  • Chastenet Pierre 1816
  • Manière Sicaire Romain (notaire) 1831
  • Chevalier 1871
  • Manière 1872
  • Dumoulin 1877
  • Pourteyron Paul 1879

Lieux-dits

  • Le Bourg
  • Les Alberts ½ SO
  • Grande Borie 1 ½ NO
  • Laborie 2 ½ NE 2
  • Chez Caraby
  • Le Grand Claud 4 SO
  • Moulin de la Chaise ¼ NE 2
  • Couturas 1 ½ NE 8
  • L’Enclave 4 NE 2
  • Feuillade 3 ½ N 7
  • Les Forêts 5 NE 6
  • La Gilardie 1 O 1
  • Les Gouneaux 2 ½ SO 12
  • Chez Jallot 1/8 E 2
  • Lascaud 3 ½ N 12
  • Les Lamaux 3 SO 12
  • Chez Langevin
  • Les Landes 1 ½ SE
  • Leygonie 1 ½ S 1
  • Mas Poitevin 1 ½ NO 2
  • Mayneix 2 ½ NE 12
  • Grand et Petit Moulin ¾ S
  • Moulin de Pluma 1 ½ NE
  • Le Pavillon
  • Chez Picat 2 S
  • Prapelou 2 ½ N 7
  • Le Repaire ½ E
  • Les Saumets 1 O
  • Les Trois Jardins 4 N 1
  • La Tuilerie 1 ½ SO
  • La Veyrière 4 ½ NE 1

 

800 habitants dont 400 au bourg ; 400 pâques dont 100 hommes, 2000 communions annuelles.

1481 hectares, altitude entre 121 et 182 m.

A 11 km de Neuvic, 11 km de Ribérac, 35 km de Périgueux.

Revenus e la commune en 1884 : 50,30 x 37

Revenus de la fabrique en 1881 : 361 fr

Sol : crétacé supérieur, mollasse, tuileries.

 Cette commune est située dans la Double et boisée. Elle est arrosée par le ruisseau de la Beauronne et pourvue d’un grand nombre de sources ; il y a quelques étangs. Le sol en général est composé de sable et de cailloutage ; la terre est très légère. Il existe sur une partie du levant des carrières de pierre molle mais gélive. L’air est sain. St Vincent possède un marché les lundis et des foires leslundis après le 22 janvier, de al Pentecôte, après le 16 août, après le 5 novembre. La population est généralement bonne et religieuse.

 Extrait du cahier de doléances du Tiers Etat (1789) :

« St Vincent de Connezac est une paroisse située dans la Double… le terrain es tcaillouteux et aride…. Il y a un peu de seigle, de patates ou pommes de terre, de millet… il y a obligation de faire pacager le bétail toute l’année dans les landes de la Double, ce qui dans l’hiver occasionne la mortalité de plusieurs animaux… les habitants sont en majeure partie privés de bois au point que de grands pocesseurs n’ont que des landes dépouillées, surchagés néanmoins de rente, ce qui les met dans le cas d’acheter leur bois toute l’année ; que si certains particuliers en ont quelques lizières elles sont si peu fournies que c’est avec une économie humiliante pour un pays de Double qui a la réputation d’être fourni en bois par ceux qui n’y ont pas vaqué et qu’une fausse opinion peut avoir prévenu, qu’ils peuvent se passer d’en acheter… Cettecommune est foulée et surchargée au point de payer 4000 fr de toutes impositions royales, sans compter la rente seigneuriale et la corvée… éloignement des marchés.. S’il y avait des débouchés, le cochon, le charbon, l’aignaud, le chevreau, la vache, le veau, le millet, la pomme de terre, le mieil, la cirre, la volaille , les œufs, seraient autant de ressources ».

 Origines :

« Eccl. Sti Vincenti » (P. XIIIe s.) ; « Sanctus V. de Conezac » 1360 (Lesp. X Fouage) ; » »Sanctus Vincencius de Conazaco » 1365 (Lesp. 88, chatell.) ; « Cap. Sti Vincencii » (P. 1382) ; »Cure de St Vincent de Connezat »(P. 1516-1538) ; »Eccl. De Connazac » (P. 1556) ; « la C. de St Vincent de Connezac » (P. 1620) ; « à St Vincent de Connezac, l’évêque » coll. (P. 1648) ; « la cure St Vincens de Connazat » (P. 1711-1713), etc.

 Titulaire et patron : St Vincent diacre et martyr 22 janvier. Statistique de l’évêché.

 Il y a deux vœux dans la paroisse, l’un en faveur des récoltes et l’utre en faveur des bestiaux. Grande dévotion à St Roch (R.P. Carles) – (déterminer les époques).

Durant les guerres protestantes du XVIe s. le vicomte de Turenne s’en allant de Mussidan à Ribérac pour attaquer le château se disposait à traverser le bourg de St Vincent. Les habitants voulurent l’empêcher de passer, mais vivement repoussés par les troupes du général, ils cherchèrent un refuge dans leur église et enfin contraints de se rendre. Turenne pour se venger détruisit l’église et la brûla.

Pendant les guerres de la Fronde cette localité eût aussi à souffrir du passage des troupes. Le 21 septembre 1653 les Irlandais commandés par M. Boutelier étaient logés à St Vincent au nombre de 1800 et y demeurèrent huit jours (registres de St Sulpice de Roumagnac).

 Eglise reconstruite depuis quelques années.

Statues de la Vierge et du Sacré-Cœur.

Tableaux : descente de Croix, St Vincent, St Roch, la Vierge, St Michel. Copie du beau tableau ou plutôt de la fresque de Raphaël représentant la Dispute du Saint Sacrement. Nous allons donner ici un court aperçu de la fresque. Pour figurer la théologie, le peintre a représenté l’assemblée idéale de tous les Pères de l’Eglise qui prirent part aux controverses religieuses sur l’Eucharistie. A la partie supérieure est l’assemblée des anges disposés en demi-cercle ; le second rang est l’assemblée des Saints. Au centre est le Paradis où l’on voit le Père Eternel, le Fils, le St Esprit, la Vierge, etc. Au bas sont les théologiens composant le Concile imaginé par Raphaël : Amboise, Augustin, Jérôme, Grégoire, etc.  et au milieu la divine hostie placée dans un encensoir d’or. On croit que cette fresque fut achevée en 1508 pour le pape Jules II qui était plein d’admiration pour cette belle œuvre. (voir la notice et la gravure dans les galeries de l’Europe, p. 100).

La copie qui est à St Vincent a été achetée à Bordeaux et porte cet écusson qu’il serait intéressant de pouvoir appliquer à la famille qu’il représente : « Ecartelé au 1 et 4d’or, à la croix d’azur, accostée de 3 merlettes (ou canettes) d’azur, 2 en chef et 1 en pointe ; au 2 d’azur au casque de profil d’argent ; au 3 de gueules aux 3 roses d’argent deux et une » (Bulletin archéologique du Périgord T.2 p. 26)

 Une cloche de 1162 livres.

Cimetière à 500 mètres.

Confréries du Scapulaire et du Sacré Cœur.

Presbytère à 50 mètres. 5 pièces avec dépendances . Jardin de 8 ares. Un petit étang dans la jardin. Casuel de blé.

Il fut vendu nationalement pendant la Révolution : 1° à François Journiac une petite grange et une écurie ayant dépendu du presbytère de St Vincent de Connezac 351 fr (5 messidor an IV, arch. de la Dordogne Q 76 n°229 et Q 550 n° 196)

2° une pièce de pré appelé sol de la dîme dépendant de ce même presbytère et adjugée à Jean Chevalier officier de santé le 1er messidor an IV (1166 fr y compris le presbytère d’Atau). Archives de la Dordogne Q 76 n° 178.

 

2 écoles : 50 garçons, 70 filles dirigées par les relgieuses du Sacrè Cœur de Jésus appelées en octobre 1864 par Mr Manière, maire.

 1 aveugle, 1 idiot, 5 cabarets, 2 cafés.

Fondation d’un service par M. Molinier ancien curé.

 Curés de St Vincent de Connezac.

  • Molinier 1668-81
  • Lafon 1682-93
  • De Lacueille 1702-12
  • Bern. Puytorac 1803-27
  • Balsets 1829-55
  • Salleix 1855-56
  • Pomès 1856-61
  • Marty Monge 1861-70
  • Leray 1870-89

 Château du Mas Poitevin, à M. le Marquis de Fayolle.

 Arch. de la Dordogne Q 548 n° 24 :

Vente du 29 messidor an II, une pièce de bois, château, proprit. Joseph Lafaye, adjud. François Dumazeau 2050 fr.

 Familles notables avant la Révolution : Alberti, Dumoulin de la Serve

Après la Révolution : Chastenet du Castang, Manière.

 Ancienne grande route allant de Périgueux à Montpon dont on voit encore les vieux fossés laissant entre eux un grand espace. Dans certaines parties de cette antique voie on remarque des arbres de 3 ou 4 siècles.

Transcription : Pierre Besse, d’après la version manuscrite de la SHAP
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