Liste des maires
- Lavignac Pierre 1808
- Teyssandier Augustin 1815
- Legrand Louis 1820
- Pouyadou Elie 1834
- Dupuy 1849
- Doumergue 1853
- Pouyadou 1860
- Legrand 1864
- Doumergue 1866
- Legrand 1870
- Guichard 1872
- Legrand 1882
- Guichard François 1884
Lieux-dits
- Le bourg 3
- Guillou (l’Aguillou) 1 SO 1
- Laborie ¼ O 3
- Branlant 2/3 SO
- Le Breuil 1 SO 10
- Broussillou 1 2
- Clamissac 2 NO 9
- Le Colombier 2/3 1
- La Croix Peyre 1 ½ NE 3
- Les Conduriers 1 ½ NO 2
- Corsenchoux 1 NE 1
- Coutet 1 NO 6
- Déroc 1 ¼ NO 1
- Ferlurin 2/3 1
- Fissard 2/3 O 10
- Féty (Fity) ¼ SO 7
- Leyfourcerie 1 ½ SE 2
- Les Fourniers 2 SO 2
- La Jarthe 1 ½ N 2
- Leyjard 1
- Loumagne 2 S 1
- Les Métayers ½ O
- Millaud ½ 1
- Moulin Marty 1 ½ NE 2
- Moulin du Pont 2 N
- Les Plagnas 1 ½ SE 1
- Plaisance 2 2
- Fayol Pajot ( ?) 1 ½ SO 2
- Chez Piotet 1 E 1
- Pissot 1 NE 3
- Le Pont 1 ¼ N 1
- Les Pontilloux 1 NE 9
- Les Pouyades 1 NE 1
- Ramond 1 S 2
- Sarbaillou 1 NO 3
- La Tuilière ½ NO 4
- Tivoli 1 1
- Lavergne 1 ¼ NO 1
440 habitants, 3 feux au bourg ; 300 communiants (150 hommes) y compris St Séverin d’Estissac, 1000 communions annuelles.
927 hectares ; altitude entre 170 m et 202 m.
A 5 km de Neuvic, 29 km de Ribérac, 24 km de Périgueux.
Revenus de la commune en 1884 : 26,23 x 32
Revenus de la fabrique en 1881 : 210 fr (ord. 180 fr)
Sol : crétacé supérieur. Mollasse. Carrières.
Cette commune est composée de coteaux et de vallons. Elle est arrosée par plusieurs ruisseaux dont la plupart sans importance ; ce sont le Vergt, le Jaure, le Fournier, la Pompeyre et le Clamissat. Il y a un grand nombre de sources et deux petits étangs. La terre est siliceuse calcaire, argileuse. Il y a plusieurs carrières de pierre de taille, une usine, un moulin. L’air est sain. Il y a une quarantaine de paysans dont la fortune varie de 30 à 130 000 fr ; d’autres très petits propriétaires et des métayers, peu de mendiants.
Origines :
« Valaro » 1143 ; « Valaruey » 1271 (Lespine) ; Hospit. B. M. « Roncidevalli » 1304 ; « Villari Borio » (Pouillé av. 1317) ; « Valaruy, Baleray » 1310 (Lespine X fouage) ; « Valaroy »1333 (Périgueux M. H. 41.4) ; « Valeruey » 1365 (Lespine Chatellenie de Grignols) ; « Capella Valari Borie » (P. 1556) ; « la C. de Neufuy et vallereux » (P. 1620) ; « Vallareux » (P. 1711 – 1713) ; « Ste marie de Vallereuil, le Chapitre de St Astier » collateur (P. 1780). D’après M. de Gourgue, le collateur était Sy Cybar d’Angoulême (Dict. topographique).
Etymologie : selon l’abbé de Lespine, l’étymologie de Vallereuil serait Valles et rivuli (vallées et petits ruisseaux). Les noms cités plus haut pourraient en fournir d’autres à la sagacité des érudits.
Titulaire et patronne : Notre Dame de l’Assomption, 15 août (statistique de l’évêché et R.P. Carles). D’après le dictionnaire de Gourgues, le patron serait St Laurent et le vocable Ste Marie. Les registres paroissiaux de 1671 et suivants, aux archives de la Dordogne, portent : « paroisse de Ste Marie de Vallereuil » et le pouillé de 1780 « Ste Marie de Vallereuil ».
Dévotion à St Fer ou St Firmin dans la paroisse de Jaure dont l’église est voisine.
L’église de Vallereuil est du XIIIe siècle, de style gothique. Elle se fait surtout remarquer par son ancienne et superbe voûte en pierre de 17 m de long sur 6 de large. Cette voûte est ornée de nervures qui se croisent et viennent reposer sur 6 colonnes. Il y a trois clefs de voûte portant des écussons. Sur celui du sanctuaire est représenté un portail ; celui du milieu est girenné et représente un petit quadrupède et un oiseau (il doit y avoir du rapport avec l’écusson qu’on voit encore au vieux château ruiné de Cugniac à Cabans ou le Buisson). Le troisième offre trois freurs de lis dans une couronne.
Il y a deux chapelles de la même époque (XIIIe siècle) ; elles sont dédiées à la Vierge et à St Joseph avec autels et statues.
4 croisées, Objet de valeur : chemin de la croix.
Sacristie à l’est avec vestiaire commode.
Cloche de 300 livres.
Cimetière à 500 mètres.
Presbytère proche, 5 pièces, jardin de 6 ares.
L’ancien presbytère fut vendu nationnalement le 23 prairial an IV. Antoine Teyssandier en devint adjudicataire pour 810 fr(archives de la Dordogne, Q550 n° 87 et Q 75 n° 96). Il se composait de bâtiments, jardin, etc. Casuel de blé.
2 écoles, 38 enfants asistés, un aveugle. Pour les malheureux rente de 20 fr sur l’Etat distribuée par le maire. Un cabaret.
Dans le testament de Raimonde Ebrard du château de Grignols (1304) on lit : « Item lego hospitali Beotoe Marie Roncidevalli duodecim denario somel solvendos… » (voy. Autogr. f A 4)
Mr Philippe de Bosredon, dans sa sigillographie du Périgord (p. 193, n° 323) citeun sceau plaqué sur une ordonnacedeMgr Philibert de Brandon (1650), « portant approbation d’un contrat passé entre Gabriel de la Baume de Forsac, abbé de St Astier et en cette qualité curé de Neuvic, et Mr. Bertrand de Lespine, au sujet d’une fondation dans la chapelle de Vallereuil » (5 mai 1650)(Extrait de la Bibliothèque Nationale, Mss. Périgord, t. LXI)
Ibidem p. 195 n° 326 :
Sceau de Mgr Jean Chrétien de Macheco de Prémaux, plaqué sur une ordonnance relative à l’acquit d’une messe fondée par Pierre Lespine dans l’église de Vallereuil (9 mai 1733) )(Extrait de la Bibliothèque Nationale, Mss. Périgord, t. LXI)
Curés de Vallereuil
- Marve 1671
- Travel 1673-80
- Deshommes 1780
- Maine Teyssandier 1803
- Pouyadou 1812-1824
- de Gareboeuf 1825-39
- Feytout 1839-41
- Ripes 1841-42
- Meyrou-Laval 1842-46
- Burguières 1846-89
Léproserie en 1271 (dict. de Gourgues)
Bulletin Archéologique du Périgord IV 23 :
« Mr Alcide Duverneuil nous communique quatre dessins sinon artistiques du moins exacts, du souterrain des Fourceyries… Au-dessus de ce souterrain est une enceinte formée de sept pierres presque régulièrement en demi-cercle (cromlech) ; un huitième bloc, plus volumineux que les autres est situé vers le point générateur de l’hémicycle ». Près de là sont des excavations curieuses, « des souterrains où l’on descend par plus de vingt marches taillées dans le roc et que l’on considère comme d’anciennes prisons, une sorte de force. On y a découvert en 1846 des salles souterraines à 20 mètres au-dessous du sol ». (dict . de Gourgue au mot Fourceyries).
Il y a là 4 silos, creusés dans le rocher dont les dimensions sont, au diamètre, 0,50 à l’origine, 2m50 dans la plus forte largeur et 1m50 de profondeur. Un grand nombre de personnes croient que ces silos servaient à conserver des grains. Mr l’abbé Audierne dit qu’on a trouvé dans ces souterrains des ossements humains (Périgord illustré, p. 582).
C’est aux Fourceyries (qu’on appelle aussi le Colombier, les Fourniers) que naquit le 17 septembre 1757 l’abbé de Lespine, chanoine de Périgueux qui devint conservateur de la Bibliothèque Nationale où il réunit des documents très considérables et très précieux sur le Périgord. Il mourut à Paris en 1841. Voir sa notice au Périgord illustré et ma notice autographe, etc.
Près de Fity se trouvent le cimetière des chats et le lac de Ponchat sur lesquels les habitants débitent grand nombre de superstitions (Antiquités de Vésone t.I 246). Une route fort creuse qu’on voit en ces lieux se nomme Roumi-Pete, c’est-à-dire qui conduit à Rome ou à un pèlerinage (voir Antiq. de Vésone I 247).
Sur le plan cadastral, un lieu-dit porte le nom de Tombeau et Lasgaillas « c’est par erreur, dit Mr de Dives dans des notes qui m’ont ét communiquées par la famille, qu’on a écrit Tombeau, je suis sûr que c’est le Combeau de las Gaillas, c’est-à-dire la gorge, la combe de Lasgaillas ou du petit bourbier qu’il doit y avoir. Peut-être que l’on viendra chercher à Vallereuil le tombeau de quelque grand personnage ».
Les principales familles sont : MM. Pouyadou, Legrand, Maine, Domerge.
M. Teyssandier, curé insermenté, administrait en cachette les sacrements pendant la Révolution et put échapper aux recherches de srévolutionnaires jusqu’à la fin de la tourmente.
Transcription : Pierre Besse, d’après la version manuscrite de la SHAP
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